Je désire te saluer une dernière fois, toi, ta conjointe et ta famille. Tu as beau partir, t’échapper comme tu le faisais fréquemment lors de tes migrations outre-Atlantique, ton esprit demeure. Ton sourire attentif, ta ténacité et ton grand cœur. Tu sentais la douleur, la fragilité du monde. C’est pour cela que tu as écrit, tant travaillé, inventé des allégories. Et que tu as fait partie des nôtres, les écrivains de la Sagamie. Avec toi, on a partagé ce rêve. Un rêve qui continue malgré les départs.
C’est à toi aujourd’hui que l’on pense. Ce doit être cela l’éternité.
Ceux qu’on aime ne meurent pas tant qu’on pense à eux.
Danielle Dubé