Jusqu’en 2017, le Prix littéraire Damase-Potvin était destiné aux jeunes de 15 à 35 ans de notre région. L’édition 2018 a permis de redéfinir les groupes d’âge dans les catégories jeune adulte et adulte. Ainsi, le concours de nouvelles s’adresse dorénavant aux amateurs d’écriture de 17 à 98 ans.

Les participants doivent écrire une nouvelle littéraire originale et inédite, sous couvert d’un pseudonyme, d’une longueur de 2 à 3 pages (750 à 1000 mots) inspiré par le thème annuel dévoilé lors du lancement. Les textes des trois catégories sont évalués par trois jurys distincts composés de personnalités impliquées dans diverses sphères du milieu littéraire et culturel régional. Ils sont jugés selon le respect du genre, du format, du thème, leur originalité, la richesse de la prose et la qualité de la langue. Les lauréats sont maintenus secrets et dévoilés lors de la soirée de remise des prix.

Créé en 1994, à l’initiative de l’auteur André Girard et de madame Carolle Lapointe, le concours, alors exclusivement baieriverain, est associé au Café-Jeunesse de La Baie. En 1996, il s’ouvre aux auteurs de toute la région.

En 1999, la bibliothèque municipale de La Baie s’associe à l’équipe de bénévoles en mettant à leur disposition ressources techniques et expertise. 

En 2003 l’implication du club Optimiste de La Baie permet l’ouverture de la catégorie Jeunesse. 

Un recueil 10e anniversaire réunissant tous les textes gagnants depuis la fondation est publié en 2003.

À compter de 2007, les participants se voient offrir une rencontre exclusive avec le président d’honneur à l’occasion du gala de manière à ce que chacun puisse retirer quelque chose de leur participation. Ils peuvent ainsi bénéficier de l’expérience d’un écrivain réputé et échanger avec lui sur les questions qui les préoccupent, dans un groupe restreint.Le prix fait relâche en 2010 et 2011 par manque de bénévoles, pour reprendre en 2012 avec une toute nouvelle équipe jeune et dynamique.

Les bourses sont bonifiées à deux reprises au cours de l’histoire du Prix. En 2003 elles passent de 900$ à 1500$ et en 2012 de 1500$ à 2000$ pour se déployer maintenant comme suit :

Catégorie adulte (31 ans et plus)
1er Prix          600 $
2e Prix           400 $
3e Prix           250 $

Catégorie jeunesse (17 à 30 ans)
1er Prix          350 $
2e Prix           250 $
3e Prix           150 $

Catégorie professionnelle
1er Prix          1 000 $

Le site Internet www.damase-potvin.com est actualisé en 2014 et une page Facebook est créée.

En 2015, un volet professionnel est implanté à l’occasion du 20e anniversaire du Prix, grâce à la participation du Salon du livre du Saguenay–Lac-Saint-Jean et le Conseil des arts de Saguenay.

L’Association professionnelle des Écrivain·e·s de la Sagamie, qui assurait la coordination du Prix littéraire Damase-Potvin depuis 2017, assume maintenant de façon officielle la gestion complète de ce concours de nouvelles dans le but de le pérenniser en l’intégrant à ses activités annuelles. Le comité responsable du Prix littéraire Damase-Potvin est en recherche constante de moyens de financement et de partenariats liés au Prix afin de maintenir la qualité des outils promotionnels permettant d’atteindre les auteurs et la visibilité des lauréats au travers des évènements littéraires et culturels tout au long de l’année.

Le nom de Damase Potvin a été donné à ce concours de nouvelles, cofondé à La Baie en 1994, non pas pour les propos qu’il tenait dans ses essais et ses articles journalistiques, mais surtout parce que c’était le premier auteur de La Baie qui vivait de sa plume et qui avait indéniablement une sensibilité littéraire. Il fait figure de pionnier dans sa pratique artistique.

Président·e·s d’honneur au fil des années
et thèmes

1994   Georgette Lebel Potvin (nièce de Damase Potvin) / La mer

1995   Gérard-Raymon Morin + Gilbert Filion (députés) / L’avion

1996   Marc Saint-Pierre (conseiller + Prés. Club Optimiste) / Le train

1997   Élisabeth Vonarburg (auteure) / La bauxite

1998   Yvon Paré (auteur, journaliste) / Bibliothèque

1999   Jean-Alain Tremblay (auteur) / Suspense dans mon quartier

2000   Gilles Lalancette (journaliste) / Métier journaliste

2001   Olivette Lévesque Babin (auteure) / Histoire de femme

2002   Jean-Claude Larouche (éditeur) / Passions

2003   Robert Dôle (écrivain) / Appartenance (10e édition)

2004   Stanley Péan (écrivain) / Quelle idée…

2005   Danielle Dubé (écrivaine) / Vert

2006   Daniel Danis (écrivain) / Imposture

2007   Patrick Senécal (écrivain) / Toxique

2008   François Gravel / Michèle Marineau (écrivains) / Vestiaire

2009   Benoît Bouthillette (écrivain) / Ça a commencé par…

2010   Pas d’édition

2011   Pas d’édition

2012   Michel Marc Bouchard (écrivain) / Retour

2013   Marie-Sissi Labrèche (écrivaine) / Fracas

2014   Samuel Archibald (écrivain) / Traces

2015   Mylène Bouchard (écrivaine) / Frénésie (20e édition)

2016   Larry Tremblay (écrivain) / In extremis

2017   Marie Christine Bernard (écrivaine) / Hasard

2018   Geneviève Pettersen (écrivaine) / Éternité

2019   André Girard (écrivain) / 4 heures sur le quai

2020   Dany Tremblay (écrivaine) / Artifices

2021   Hervé Bouchard (écrivain) / Balcon

2022   Marjolaine Bouchard (écrivaine) / Cabane

2023   Steve Laflamme (écrivain) / Vertige

2024  Marie-Andrée Gill (écrivaine) / Feux

 

Qui est Damase-Potvin?

Damase Potvin est né à Bagotville le 16 octobre 1879. Il est le deuxième enfant d’une famille de 7. Il mourra le 9 juin 1964 à l’âge de 84 ans et 8 mois.

Selon Mgr Victor Tremblay, il aura été l’un des très rares Canadiens français qui auront vécu de leur plume et uniquement d’elle. Le bilan de sa carrière mentionne qu’il a écrit 32 volumes et 2 pièces de théâtre; il a rédigé et parfois fondé 4 journaux et revues, dont l’un, Le Travailleur  était publié à Chicoutimi.

Il vivra à Bagotville jusqu’à l’âge de 7 ans. À cette époque, son père accepte un emploi au sein de l’entreprise de Damase Jalbert. Damase fera une bonne partie de ses études primaires à Saint-Jérôme. Il entre au Séminaire, en classe seconde, en septembre 1894. Il en sortira en juin 1903, après ses études classiques. Élève sérieux, travailleur et affable, il soigne sa formation littéraire et artistique. Il dévore les écrits de Jules Verne et de Lamartine.

Il avouera que c’est Mgr Lemieux qui lui a communiqué le feu sacré pour l’écriture en lisant, devant ses confrères, « Une nuit de Noël » (premier écrit dans L’Oiseau-Mouche, le 18 décembre 1897). Il écrira 49 articles dans le journal du Séminaire.

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