Quatrième texte. Dans le cadre d’un projet de création littéraire Eaux(-)fortes, mené en 2018 et soutenu par le Conseil des arts de Saguenay, l’Association professionnelle des écrivains de la Sagamie a invité 12 auteurs membres à écrire une nouvelle inspirée du thème – volontairement ambigu – en l’interprétant comme ils l’entendaient. Ces nouvelles ont paru dans le numéro 136 (novembre 2018) de XYZ La revue de la nouvelle, sous la direction de Marjolaine Bouchard et Jean-Pierre Vidal.
Afin de les donner à lire à un plus large public, chaque nouvelle sera publiée sur cette plateforme numérique à raison d’une par mois.
Pour l’occasion, le photographe et réalisateur saguenéen Alain Corneau s’est plongé dans sa banque de photographies pour faire émerger, à sa façon, des eaux fortes singulières qui font écho à chacun des textes.
Voici le quatrième texte: Acide nitrique de Guy Lalancette.
Bonne lecture !
Au début, ça n’avait suscité que peu d’intérêt, plutôt de l’agacement, une piqûre d’insecte dont l’inconfort dure peu. Coco, Candide et moi, on en avait parlé un peu autour d’un grand pichet de rousse mousseuse, mais ça ne méritait pas une conversation. Au long des jours, il y a tant à penser, tant à faire, à réparer parfois, tant de choses à aimer et à détester aussi, tant de plaisirs à faire durer et de déceptions à supporter que la naissance d’une idéologie discordante semblait n’être qu’une excentricité passagère. On en fit un sujet d’humour sur les plateaux de télé, sur le Net, dans les conversations du quotidien, dans les soirées arrosées des salons et barbecues.
Certains, cependant, tirèrent la sonnette d’alarme, des prophètes de malheur, au dire d’analystes éclairés ; les divergences habituelles des débats contradictoires.
Les signes étaient là pourtant, s’additionnant les uns aux autres, intolérances nouvelles, incidents isolés, mais tapageurs et souvent agressifs ou même violents. Des incidents qualifiés d’exceptionnels par les instances d’un pouvoir rassurant pendant que la bête dans son repaire se gonflait de ses certitudes et s’insinuait dans les failles des lois et règlements, des codes de conduite sociale et de la « bonne volonté » populaire. On en a parlé plus longuement, Coco, Candide et moi, et d’autres des alentours. On a vite épuisé le sujet. Une autre tournée de shooters.
Les premiers étendards de cette chose appelée la Ligne — long trait jaune traversant un carré gris — firent leur apparition petit à petit dans les rues, aux balcons de certaines maisons, en logo sur des tracts distribués au sortir des commerces, des centres administratifs et des universités, puis se déployèrent fièrement et en quantité dans les réunions de plus en plus nombreuses de groupes aux allures de sectes organisées. On a regardé ça passer, Coco, Candide et moi, on s’est dit que ça manquait de fini, que pour un fanion c’était gnangnan, nunuche et cucul. Et on a ri.
Malgré les mises en garde plus nombreuses et plus alarmantes, l’amusement prenait encore le pas sur l’inquiétude. Ainsi, des groupes d’individus de toutes origines connectés sur les réseaux sociaux se réunirent et s’immiscèrent dans les assemblées de la Ligne, brandissant des clochettes auxquelles s’accordait leur slogan sarcastique scandé en chœur : « Ligne-ligne-ligne ! Ligne-ligne-ligne ! Ligne-ligne-ligne ! » Comportement décrié comme atteinte à leur liberté d’expression par les chefs de l’idéologie montante, qui exigèrent du pouvoir en place des interventions musclées, des actions dissuasives. La liberté des uns brimant le bon droit des autres, le tout s’enlisa dans des argumentations stériles.
Il y eut des rumeurs de menaces et des témoignages de séquestrations. À la suite de disparitions inexpliquées attribuées à des membres extrémistes de la Ligne, une atmosphère d’intimidation, d’agitation sourde, sismique, prit la tournure d’une petite guerre civile qui, quoique larvée, n’en était pas moins préoccupante. L’enthousiasme audacieux de l’opposition se refroidit puis s’éteignit, ses partisans retournés à l’anonymat.
Puis un matin d’automne, quelque chose comme des commandos aux couleurs de la Ligne envahirent les rues de la capitale, occupèrent les carrefours stratégiques et les postes de communication, tout juste avant l’annonce par les médias d’un changement radical de régime : la Ligne s’était emparée du pouvoir. En quelques semaines seulement, telle une contagion galopante, le nouveau régime prit le contrôle de toutes les grandes villes du pays.
Dès lors, tout devint très « droit », si l’on peut dire : on vida les rues des SDF, on doubla le nombre de policiers et de prisons, on mit au travail tous les assistés sociaux sans égard aux inaptitudes des uns et des autres, exception faite des grands invalides rassemblés, isolés, dans des centres de soins indéfinis, quelque part en région éloignée.
D’autres mesures extrêmes s’ajoutèrent en une longue liste — couvre-feu, loi antiavortement et anti-immigration, service militaire obligatoire, stérilisation ciblée, censure en toute chose — qui fit le bonheur d’une tranche de la population n’espérant que cela depuis longtemps. Rien de nouveau cependant, du déjà vu en dictature naissante.
Coco, Candide et moi, on n’a plus ri, on a même écrit des libelles subversifs en sifflant quelques bières, des pamphlets incendiaires qu’on a fait passer en douce de main en main. Ça nous a fait une conscience. Mais au long des jours, il y a tant à penser, tant à faire, à réparer parfois, tant de choses à aimer et à détester aussi, tant de plaisirs à faire durer et de déceptions à supporter que l’enracinement d’une idéologie accablante devint supportable aux yeux de la majorité, comme s’il ne s’agissait là que d’un passage obligé.
Le pouvoir nourrissant le pouvoir, ouvrant un espace sans limite, la Ligne s’allongea tant et tant qu’elle se rigidifia en une idée fixe : disparition des lignes pointillées sur les routes et donc interdiction de dépasser ; courbes bannies dans le domaine des arts plastiques ; métaphores et autres figures de style interdites en littérature ; musique linéaire et à instrument unique ; fleurs rasées, arbres fantaisistes abattus ; toute architecture déviante mise au carré, à la ligne ; coupe droite imposée à tout vêtement ; et ainsi de suite pour tout et partout. Les arrondis de toute espèce — ronds de jambe, dos ronds, chiffres ronds, yeux ronds et tutti quanti— devinrent sacrilèges. Une mise à l’index de la courbe. Prohibition que nous considérâmes, dans un premier temps, comme inapplicable : « Ils ne peuvent tout de même pas niveler toutes les rondeurs et rectifier toutes les circonvolutions. » C’est ce qu’a dit Coco, un soir de gin et de dépression.
Pourtant, la folie du régime atteignit encore à plus de ridicule quand il fut décrété que, quelle que soit leur longueur, les cheveux devaient tomber droit, au point où les frisés et les ondulés n’eurent que quelques jours pour se conformer à la règle. Les chauves étant considérés comme une provocation, les boutiques de perruques furent dévalisées. On obligea même les femmes à compresser leur poitrine à l’aide de solides bandelettes. Quant à celles qui, comme Candide — pour qui Coco et moi avons construit une alcôve secrète —, ne parvenaient pas à aplanir suffisamment cet attribut de leur personne en raison du trop grand volume de leurs seins, on leur imposa la chirurgie. Dans les salles de conditionnement physique, les appareils favorisant le gonflement des muscles prirent le chemin de la casse. Toute la population fut mise au régime et les récalcitrants, expédiés en camp de rééducation. On ne vit plus que des gens filiformes.
Ainsi, le monde fila droit pendant plus d’une décennie jusqu’à ce que, un beau matin…
Au début, ç’avait suscité beaucoup d’intérêt, de l’espoir même. Une promesse comme un baume sur une plaie. Au long des jours, il y a tant à penser, tant à faire, à réparer parfois, tant de choses à aimer et à détester aussi, tant de plaisirs à faire durer et de déceptions à supporter que la naissance d’une idéologie harmonieuse prit l’allure d’une utopie possible, durable. Coco, Candide et moi, on a jubilé au mauvais vin dans le grenier. Partout on exulta sous cape : dans les conversations en catimini des sous-sols, dans les soirées à l’eau plate des refuges et dans les rassemblements illicites des arrière-boutiques. Des analystes téméraires défièrent même les interdits sur les sites officiels de la Ligne.
Certains esprits défaitistes émirent des doutes, évoquant les dangers d’une libéralisation trompeuse, tant ils avaient subi d’interdictions pendant si longtemps et étaient incapables d’imaginer un quelconque revirement.
Les premiers étendards de cette chose appelée la Tache — gros pâté bleu cerclé de rouge sur fond or — firent leur apparition, petit à petit, dans les rues, aux balcons de certaines maisons, en logo sur des tracts distribués au sortir des commerces, des centres administratifs et des universités, puis se déployèrent fièrement et en quantité dans les réunions de plus en plus nombreuses de groupes aux allures de fêtards insoumis. On s’y mit nous aussi, Coco, Candide et moi, la nuit, sur les façades des rues du quartier, à grands coups de bombage aux couleurs de la Tache.
La Tache évolua comme évoluent ces choses-là, s’étendant de plus en plus, fit tache, comme on dit, au nez et à la barbe de la Ligne qui, malgré les purges radicales, ne parvint pas à éradiquer le phénomène.
Il arriva enfin ce qui devait arriver. Un autre matin d’automne, les médias annoncèrent un changement inespéré de régime : renversant le gouvernement de la Ligne, la Tache s’était emparée du pouvoir. On a été contents, soulagés, libérés, Candide, Coco et moi.Puis les haut-parleurs de la capitale ont vociféré le premier décret de la Tache : « Interdiction absolue de toute ligne… droite. »
début, ça n’avait suscité que peu d’intérêt, plutôt de l’agacement, une piqûre d’insecte dont l’inconfort dure peu. Coco, Candide et moi, on en avait parlé un peu autour d’un grand pichet de rousse mousseuse, mais ça ne méritait pas une conversation. Au long des jours, il y a tant à penser, tant à faire, à réparer parfois, tant de choses à aimer et à détester aussi, tant de plaisirs à faire durer et de déceptions à supporter que la naissance d’une idéologie discordante semblait n’être qu’une excentricité passagère. On en fit un sujet d’humour sur les plateaux de télé, sur le Net, dans les conversations du quotidien, dans les soirées arrosées des salons et barbecues.
Certains, cependant, tirèrent la sonnette d’alarme, des prophètes de malheur, au dire d’analystes éclairés ; les divergences habituelles des débats contradictoires.
Les signes étaient là pourtant, s’additionnant les uns aux autres, intolérances nouvelles, incidents isolés, mais tapageurs et souvent agressifs ou même violents. Des incidents qualifiés d’exceptionnels par les instances d’un pouvoir rassurant pendant que la bête dans son repaire se gonflait de ses certitudes et s’insinuait dans les failles des lois et règlements, des codes de conduite sociale et de la « bonne volonté » populaire. On en a parlé plus longuement, Coco, Candide et moi, et d’autres des alentours. On a vite épuisé le sujet. Une autre tournée de shooters.
Les premiers étendards de cette chose appelée la Ligne — long trait jaune traversant un carré gris — firent leur apparition petit à petit dans les rues, aux balcons de certaines maisons, en logo sur des tracts distribués au sortir des commerces, des centres administratifs et des universités, puis se déployèrent fièrement et en quantité dans les réunions de plus en plus nombreuses de groupes aux allures de sectes organisées. On a regardé ça passer, Coco, Candide et moi, on s’est dit que ça manquait de fini, que pour un fanion c’était gnangnan, nunuche et cucul. Et on a ri.
Malgré les mises en garde plus nombreuses et plus alarmantes, l’amusement prenait encore le pas sur l’inquiétude. Ainsi, des groupes d’individus de toutes origines connectés sur les réseaux sociaux se réunirent et s’immiscèrent dans les assemblées de la Ligne, brandissant des clochettes auxquelles s’accordait leur slogan sarcastique scandé en chœur : « Ligne-ligne-ligne ! Ligne-ligne-ligne ! Ligne-ligne-ligne ! » Comportement décrié comme atteinte à leur liberté d’expression par les chefs de l’idéologie montante, qui exigèrent du pouvoir en place des interventions musclées, des actions dissuasives. La liberté des uns brimant le bon droit des autres, le tout s’enlisa dans des argumentations stériles.
Il y eut des rumeurs de menaces et des témoignages de séquestrations. À la suite de disparitions inexpliquées attribuées à des membres extrémistes de la Ligne, une atmosphère d’intimidation, d’agitation sourde, sismique, prit la tournure d’une petite guerre civile qui, quoique larvée, n’en était pas moins préoccupante. L’enthousiasme audacieux de l’opposition se refroidit puis s’éteignit, ses partisans retournés à l’anonymat.
Puis un matin d’automne, quelque chose comme des commandos aux couleurs de la Ligne envahirent les rues de la capitale, occupèrent les carrefours stratégiques et les postes de communication, tout juste avant l’annonce par les médias d’un changement radical de régime : la Ligne s’était emparée du pouvoir. En quelques semaines seulement, telle une contagion galopante, le nouveau régime prit le contrôle de toutes les grandes villes du pays.
Dès lors, tout devint très « droit », si l’on peut dire : on vida les rues des SDF, on doubla le nombre de policiers et de prisons, on mit au travail tous les assistés sociaux sans égard aux inaptitudes des uns et des autres, exception faite des grands invalides rassemblés, isolés, dans des centres de soins indéfinis, quelque part en région éloignée.
D’autres mesures extrêmes s’ajoutèrent en une longue liste — couvre-feu, loi antiavortement et anti-immigration, service militaire obligatoire, stérilisation ciblée, censure en toute chose — qui fit le bonheur d’une tranche de la population n’espérant que cela depuis longtemps. Rien de nouveau cependant, du déjà vu en dictature naissante.
Coco, Candide et moi, on n’a plus ri, on a même écrit des libelles subversifs en sifflant quelques bières, des pamphlets incendiaires qu’on a fait passer en douce de main en main. Ça nous a fait une conscience. Mais au long des jours, il y a tant à penser, tant à faire, à réparer parfois, tant de choses à aimer et à détester aussi, tant de plaisirs à faire durer et de déceptions à supporter que l’enracinement d’une idéologie accablante devint supportable aux yeux de la majorité, comme s’il ne s’agissait là que d’un passage obligé.
Le pouvoir nourrissant le pouvoir, ouvrant un espace sans limite, la Ligne s’allongea tant et tant qu’elle se rigidifia en une idée fixe : disparition des lignes pointillées sur les routes et donc interdiction de dépasser ; courbes bannies dans le domaine des arts plastiques ; métaphores et autres figures de style interdites en littérature ; musique linéaire et à instrument unique ; fleurs rasées, arbres fantaisistes abattus ; toute architecture déviante mise au carré, à la ligne ; coupe droite imposée à tout vêtement ; et ainsi de suite pour tout et partout. Les arrondis de toute espèce — ronds de jambe, dos ronds, chiffres ronds, yeux ronds et tutti quanti— devinrent sacrilèges. Une mise à l’index de la courbe. Prohibition que nous considérâmes, dans un premier temps, comme inapplicable : « Ils ne peuvent tout de même pas niveler toutes les rondeurs et rectifier toutes les circonvolutions. » C’est ce qu’a dit Coco, un soir de gin et de dépression.
Pourtant, la folie du régime atteignit encore à plus de ridicule quand il fut décrété que, quelle que soit leur longueur, les cheveux devaient tomber droit, au point où les frisés et les ondulés n’eurent que quelques jours pour se conformer à la règle. Les chauves étant considérés comme une provocation, les boutiques de perruques furent dévalisées. On obligea même les femmes à compresser leur poitrine à l’aide de solides bandelettes. Quant à celles qui, comme Candide — pour qui Coco et moi avons construit une alcôve secrète —, ne parvenaient pas à aplanir suffisamment cet attribut de leur personne en raison du trop grand volume de leurs seins, on leur imposa la chirurgie. Dans les salles de conditionnement physique, les appareils favorisant le gonflement des muscles prirent le chemin de la casse. Toute la population fut mise au régime et les récalcitrants, expédiés en camp de rééducation. On ne vit plus que des gens filiformes.
Ainsi, le monde fila droit pendant plus d’une décennie jusqu’à ce que, un beau matin…
Au début, ç’avait suscité beaucoup d’intérêt, de l’espoir même. Une promesse comme un baume sur une plaie. Au long des jours, il y a tant à penser, tant à faire, à réparer parfois, tant de choses à aimer et à détester aussi, tant de plaisirs à faire durer et de déceptions à supporter que la naissance d’une idéologie harmonieuse prit l’allure d’une utopie possible, durable. Coco, Candide et moi, on a jubilé au mauvais vin dans le grenier. Partout on exulta sous cape : dans les conversations en catimini des sous-sols, dans les soirées à l’eau plate des refuges et dans les rassemblements illicites des arrière-boutiques. Des analystes téméraires défièrent même les interdits sur les sites officiels de la Ligne.
Certains esprits défaitistes émirent des doutes, évoquant les dangers d’une libéralisation trompeuse, tant ils avaient subi d’interdictions pendant si longtemps et étaient incapables d’imaginer un quelconque revirement.
Les premiers étendards de cette chose appelée la Tache — gros pâté bleu cerclé de rouge sur fond or — firent leur apparition, petit à petit, dans les rues, aux balcons de certaines maisons, en logo sur des tracts distribués au sortir des commerces, des centres administratifs et des universités, puis se déployèrent fièrement et en quantité dans les réunions de plus en plus nombreuses de groupes aux allures de fêtards insoumis. On s’y mit nous aussi, Coco, Candide et moi, la nuit, sur les façades des rues du quartier, à grands coups de bombage aux couleurs de la Tache.
La Tache évolua comme évoluent ces choses-là, s’étendant de plus en plus, fit tache, comme on dit, au nez et à la barbe de la Ligne qui, malgré les purges radicales, ne parvint pas à éradiquer le phénomène.
Il arriva enfin ce qui devait arriver. Un autre matin d’automne, les médias annoncèrent un changement inespéré de régime : renversant le gouvernement de la Ligne, la Tache s’était emparée du pouvoir. On a été contents, soulagés, libérés, Candide, Coco et moi.
Puis les haut-parleurs de la capitale ont vociféré le premier décret de la Tache : « Interdiction absolue de toute ligne… droite. »
Guy Lalancette
Guy Lalancette est né en 1948 à Girardville au Lac–Saint-Jean, et habite Chibougamau. Il a une maîtrise en éducation et en création littéraire. Il a enseigné l’expression dramatique et a publié cinq romans, Il ne faudra pas tuer Madeleine deux fois, Un amour empoulaillé, Les yeux du père, La conscience d’Eliah, L’épivardé ainsi que le récit Le bruit que fait la mort en tombant.
Alain Corneau, photographe
Après une fructueuse carrière à l’Office National du Film où il participe à plus de 80 longs et courts métrages (entre autres O.K. Laliberté, J.A. Martin photographe, Au clair de la lune, Cordélia, L’affaire Coffin), à titre de preneur de son, scénariste, réalisateur et photographe, Alain Corneau est revenu en région pour y fonder, en 1980, avec trois autres réalisateurs, la maison de production de La Chasse-Galerie qu’il a littéralement tenue à bout de bras pendant 27 ans.
Alain Corneau se concentre présentement à la photographie et à la vidéo expérimentale.