Céline Dion

Formée en littérature à l’Université du Québec à Chicoutimi, Céline Dion a œuvré pendant presque vingt ans dans l’entreprise privée comme directrice à la planification et aux opérations notamment chez Olympe inc., une firme spécialisée en santé et mieux-être au travail. En 2005, elle se joint à l’équipe du Salon du livre du Saguenay–Lac-Saint-Jean à titre de coordonnatrice à l’administration, accueil et opérations. Conceptrice du circuit La littérature aux abords des rivières, qui mettait en valeur 36 écrivain·e·s de la région, dans le cadre de Saguenay Capitale culturelle du Canada, elle a entièrement consacré l’année 2010 à la réalisation de ce projet qui se déployait dans les arrondissements de Jonquière, Chicoutimi et La Baie.

Originaire de Chibougamau, Céline Dion s’est toujours impliquée activement dans le milieu artistique régional, toutes disciplines confondues, soit comme organisatrice d’évènements, soit comme administratrice, soit encore comme consommatrice d’activités culturelles. Bénévole au CA du Rendez-vous musical de Laterrière (de 1992 à 1997), puis au Musée régional La Pulperie, elle a assuré la présidence du CA du centre d’artistes Espace Virtuel de 2004 à 2010. En 2012, elle joint l’Association professionnelle des écrivains de la Sagamie, comme membre associée, et elle assume la coordination de toutes les activités de septembre 2013 à janvier 2022, incluant les projets de création littéraire qu’elle a mis en place à cette occasion comme Une photo/200 mots, Une nuit à l’Auberge des 21, Eau(x)-fortes, Le relais des imaginaires, Fibres poétiques, des lancements collectifs de livres, Cabaret littéraire, diner-conférence-bénéfice, etc. Elle est également à l’origine de l’évènement annuel La Totale qui donnait toutes les tribunes médiatiques et institutionnelles pendant une semaine complète à un membre de la diaspora des Écrivain·e·s de la Sagamie (Larry Tremblay, Louise Portal, Guy Lalancette, Michel Marc Bouchard et Jean Désy); le point culminant de La Totale était un souper spectacle à l’Auberge des 21 à La Baie qui réunissait littérature et gastronomie.

Depuis 2017, elle coordonne le concours de nouvelle du Prix littéraire Damase-Potvin (du lancement annuel du thème à l’organisation de la soirée de dévoilement des prix en passant par le recrutement des jurys et les réservations de salles pour la tenue des délibérations). Au printemps 2019, en collaboration avec le service des communications de Saguenay, on lui confiait le mandat d’organiser la soirée d’inauguration officielle de la Bibliothèque Hélène-Pedneault, qui s’est tenue le 29 août à Jonquière, et de créer un «cabinet de curiosités» des objets la concernant, exposé en permanence au centre de la bibliothèque.

Elle a déjà écrit quelques textes critiques sur des artistes en arts visuels et participé, comme réviseure éditoriale et linguistique, à quelques publications dont Le début de la vie de Denys Tremblay, Le son des choses de Pierre Dumont et Apophtegmes et rancœurs de Jean-Pierre Vidal. Par ailleurs, Kénogami, une communauté centenaire!, album souvenir paru en 2012, est la première publication qu’elle a coordonnée entièrement et dont elle a signé tous les textes; une commande du Comité de vitalisation de Kénogami. À l’automne 2013, elle a été chargée du projet Les parlers de la Sagamie — L’imaginaire à la lettre pour le Réseau muséal du Saguenay–Lac-Saint-Jean, une exposition qui a circulé sur tout le territoire du Saguenay–Lac-Saint-Jean et que le Musée Louis-Hémon de Péribonka a acquise tout récemment.

Présentement, elle assume, sur appel, le poste de médiathécaire à la Société Radio-Canada – Saguenay–Lac-Saint-Jean et accepte ponctuellement des mandats en communication, entre autres comme travailleure autonome. C’est ainsi qu’elle a été commissaire de l’exposition rétrospective de l’artiste en arts visuels Hélène Roy au Centre national d’exposition de Jonquière en juin 2018, intitulée: Le souffle des petites éternités.

Depuis plusieurs années, elle est impliquée dans l’Ordre du Bleuet pour les arts, la culture et le patrimoine au Saguenay–Lac-Saint-Jean, organisme de reconnaissance qui lui permet, grâce à ses compétences, de se rendre utile à cette cause qui lui tient à cœur. Elle a une bonne connaissance générale du milieu culturel et de son histoire, non seulement parce qu’elle en fait partie, mais surtout parce qu’elle le fréquente assidûment, et ce depuis longtemps.