L’éternité… comme si vous y étiez!
Le 29 juin dernier avait lieu sur le quai Laurier-Simard à La Baie une magnifique soirée de poésie organisée par le Salon du livre du Saguenay-Lac-Saint-Jean, en collaboration avec le Musée du fjord de La Baie, intitulée Cap sur l’éternité. Un moment poétique exceptionnel qu’il importe d’archiver sur le site Littérature de la Sagamie puisque tous les éléments étaient parfaitement réunis ce soir-là pour faire entendre des voix, des mots, des sons — d’ici et d’ailleurs —, à un public averti.
La température était idéale, la lumière spectaculaire, l’assistance inattendue et l’écoute exemplaire. Du thème éternité, un rêve est devenu réalité grâce au maillage de deux organismes et à la réunion possible d’écrivains choisis disponibles à cette date. Bien sûr, le choix de ceux-ci correspondait aux nouveautés poétiques, notamment le recueil de haïkus Entre toi et moi (la Pleine lune) de Danielle Dubé et Nicole Houde; les réflexions sur le fjord Aux berges du temps (Éditions Poétic) de François-Bernard Tremblay; les écrits de Jean-François Caron dont Les échoueries, Rose Brouillard, le film et De bois debout (La Peuplade); la disponibilité de l’auteure Dany Tremblay qui faisait entendre les mots de Nicole Houde, décédée en février 2016, et la disponibilité de la violoncelliste Marie-Pier Gagnon-Simard qui nous a aussi ravis par sa voix en nous interprétant entre autres l‘Hymne à l’amour et La vie en rose d’Édith Piaf.
Près de soixante-dix personnes ont assisté à cette soirée et parmi celles-ci, on comptait plusieurs membres de l’Association des écrivains de la Sagamie, à commencer par Sylvie Marcoux, Danielle Dubé, François-Bernard Tremblay, Yvon Paré, Claire Gagnon, Marjolaine Bouchard, Cynthia Harvey, Véronique Villeneuve, Dany Leclair, Jean-Pierre Vidal, Daniel Jean (membre bienfaiteur) et Céline Dion (membre associée).
Une soirée unique qui s’est inscrite à tout jamais dans nos mémoires, comme un souvenir impérissable, voire éternel!
Pour immortaliser l’exception à la règle, voici quelques clichés commentés et des extraits.
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La promenade derrière le Musée du fjord nous conduit au quai Laurier-Simard; déjà le paysage
se donne en spectacle.
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Vingt-neuf au soir à La Baie, l’esprit voguant au bout du quai… une foule rassemblée pour écouter l’éternité
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Un accueil chaleureux de Guylaine Simard, directrice générale du Musée du fjord.
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Du thème: éternité, et d’un rêve…
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…Un rêve devenu réalité.
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Présentation du projet par Sylvie Marcoux, directrice générale du Salon du livre du SLSJ, auteure pour la jeunesse.
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L’auteur-poète, François-Bernard Tremblay, anime la soirée.
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Marie-Pier Gagnon-Simard joue Bach, entre autres, un mouvement des « Suites pour violoncelle seul ».
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Il ouvre le bal… Une voix, du texte, chaque fois Jean-François Caron nous enchante.
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Danielle Dubé, écrivaine, fière membre d’honneur de l’Association professionnelle des écrivains de la Sagamie.
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En toute complicité, l’auteure Dany Tremblay prête sa voix chaude et intense aux poèmes de Nicole Houde.
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Marie-Pier Gagnon-Simard a plusieurs cordes à son arc; elle chante aussi, notamment des chansons d’Édith Piaf.
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Au-delà des mots, par-delà les visages, c’est ce spectacle que voient les poètes. Inspirant, non?
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D’ici, et venu de loin, Dany Leclair était bien là.
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«au milieu du lac/un long collier de nacre/retour des oies blanches» DDubé, « Entre toi et moi », p. 62
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«fermer les yeux/du jaune sous les paupières/soleil ou pomme d’or?» DDubé, « Entre toi et moi », p. 38
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«il est midi/pourtant dans les sorbiers/des dizaines de soleils couchants» NHoude, « Entre toi et moi », p 57
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«yeux fermés/je marche de mémoire/en longeant la rivière Éternité» NHoude, « Entre toi et moi », p.89
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Quelques familles réunies pour l’occasion…
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Derrière le Musée du fjord, la paroisse St-Alexis de La Grande-Baie. Au premier plan, Daniel Jean, complice des arts et des lettres…
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Au bout du quai, comme un haïku, le paysage, majestueux, tout en nuances de bleu.
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L’amie Marilou, Cynthia Harvey et Sylvie Marcoux dans le flou de la lumière…
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On tamise les lumières, la soirée de poésie tire à sa fin.
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«Il y a ce moment unique/Quelques minutes/Entre le montant et le baissant/De la marée: l’étale/(…) Comme si le temps s’arrêtait/(…) Pour écouter nos silences.» FBT, « Aux berges du temps », p.26
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Entre « Rose Brouillard, le film » et « De bois debout », Jean-François Caron respire le bonheur…
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En l’espace de quelques heures, le paysage est passé du bleu à l’orangé, une poussière d’éternité…