Ne manquez pas la conférence de Catherine Voyer-Léger, Tous critiques! La démocratisation de la critique culturelle est-elle en cours?
Mercredi 8 mars — 19 h 30 à la Salle Marguerite-Tellier de la Bibliothèque de Chicoutimi. Entrée libre.
L’espace pour la critique dans les médias traditionnels diminue tandis que les gens de tous horizons sont appelés à donner leur avis sur la culture qu’ils fréquentent dans différents médias sociaux, sites collectifs ou autres initiatives citoyennes. Dans une telle perspective, peut-on encore dire que la critique est un métier? Est-ce que la démocratisation de l’espace critique est une bonne nouvelle pour les médias, pour les artistes, pour le public lui-même? Comment peut-on comprendre ce nouveau phénomène à la lumière du débat récurrent entre la culture «populaire» et la culture «élitiste»?
À propos de la conférencière
Après des études supérieures en science politique à l’Université du Québec à Montréal, Catherine Voyer-Léger fait carrière comme gestionnaire dans le milieu culturel. Très active dans les réseaux sociaux, elle lançait en 2013 Détails et dédales (Hamac) un choix de textes tirés de son blogue et, en 2016, Désordre et désirs. Elle collabore à plusieurs périodiques et projets collectifs, est souvent invitée à prendre la parole dans l’espace public et tient une chronique mensuelle au Journal de Montréal. Catherine Voyer-Léger a publié l’essai Métier critique en 2014, elle partagera avec nous ces réflexions récentes sur le développement de la critique culturelle.
Offerte par l’Association professionnelle des écrivains de la Sagamie en collaboration avec la Bibliothèque de Chicoutimi, cette conférence lance en quelque sorte l’Événement — La critique aujourd’hui, qui comporte diverses activités (conférence publique, formation, rencontre d’auteurs chez les Bouquinistes, quadruple lancement de La Peuplade et À l’Étage au Sous-Bois du Cambio, Forum qui fera place à la réflexion, soirée de lectures poétiques, etc.) se déroulant du 8 au 11 mars. Cultiver le regard critique pour le développement des arts et de la culture au Saguenay–Lac-Saint-Jean! Voir le programme en cliquant sur ce lien: Les activités sont gratuites, excepté la formation d’une journée avec Catherine Voyer-Léger à La Pulperie de Chicoutimi, le jeudi 9 mars (84$/personne), et le Forum — La critique aujourd’hui à la salle Marguerite-Tellier de la Bibliothèque de Chicoutimi qui se tiendra les 10 et 11 mars, deux demi-journées (40 $/personne incluant le diner du samedi midi).
La soirée de lectures Péché littéraire, animée par Diogène (fera-t-il une lecture critique?), le samedi 11 mars 20 h, est elle aussi gratuite. Toutefois, vous avez la possibilité de souper à la Microbrasserie du Lac-Saint-Jean (vers 18 h), profiter d’un délicieux menu 3 services à 20 $ (taxes, services et consommation en sus) et de l’accueil chaleureux de Charles Sagalane. Réserver pour le souper, c’est toujours mieux!
Cet Événement — La critique aujourd’hui, porté par l’APES, est l’affaire de plusieurs organismes du milieu culturel de la région, dont Culture Saguenay–Lac-Saint-Jean, le Conseil des arts de Saguenay, l’Université du Québec à Chicoutimi, l’Association des auteures et auteurs de l’Ontario français (grâce au Conseil des arts du Canada et Patrimoine canadien), la Ville de Saguenay et nombreux partenaires comme La Peuplade, le Centre Bang, la Revue Zone Occupée, Les Bouquinistes, Canopée média, Ici Radio-Canada, la Microbrasserie du Lac-Saint-Jean, les députés du Parti québécois Alexandre Cloutier, Mireille Jean et Sylvain Gaudreault, le conseiller municipal de Saguenay Simon-Olivier Côté, etc. Il fait suite à une délégation culturelle du Saguenay–Lac-Saint-Jean à Sudbury en mai dernier et c’est dans l’idée de consolider des liens avec les personnes rencontrées à ce moment que nous avons invité les auteurs Catherine Voyer-Léger, Sonia Lamontagne, Daniel Aubin de l’Ontario et Sébastien Dulude de Montréal à participer à notre événement.
Cet Événement s’adresse aux artistes, aux écrivains, aux acteurs et intervenants du milieu culturel et médiatique de la région et à toutes personnes sensibles et prêtes à s’engager dans la réflexion. Réfléchir, c’est plaisant!